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Escapade au Mont‑Gabriel : entre charme et renouveau

Il y a des moments qui arrivent pile au bon moment… et celui-ci en faisait partie.
Quand l’occasion s’est présentée de découvrir l’hôtel Mont Gabriel, rouvert en décembre 2024 après d’importantes rénovations, la curiosité a pris le dessus. Impossible de résister à l’envie de voir comment l’endroit avait su marier le neuf et l’historique.

Pour ceux et celles qui aiment comprendre l’âme des lieux, l’histoire de cette institution laurentienne vaut le détour : Hôtel Mont Gabriel

L’accueil : première bouffée d’air (et de calme)

Dès les premiers pas sur le site, ça y est : l’esprit de l’hôtel Mont Gabriel est toujours là.
Ambiance montagnarde, respiration profonde, et ce petit quelque chose qui fait lâcher prise presque tout de suite.

Et puis, détail inattendu : des chèvres partout ! Sur le papier peint, en logo de bière, jusque dans les biscuits. Pas en vrai, rassurez-vous. L’explication : il fut un temps où l’hôtel avait un toit vert, qui était entretenu par des chèvres. Impossible de ne pas sourire devant cette anecdote, et oui, j’ai réussi à trouver une photo (évidemment).

L’Auberge Mont Gabriel 1955, Frank Scofield, © Musée du ski des Laurentides

La chambre : minimalisme avec vue 

Découverte de la chambre, au premier coup d’œil et déjà un coup de cœur : l’espace, la lumière, et surtout cette impression de calme. Le mélange du bois, du vert et du blanc crée une atmosphère qui apaise aussitôt. Tout donne envie de s’installer, de ralentir un peu.
Un petit réfrigérateur, une machine à café et même une attention de bienvenue m’attendaient sur la table – un geste simple mais qui fait sourire.
La surprise la plus agréable se trouvait juste derrière la porte du balcon : une vue directe sur les Laurentides. Pouvoir s’asseoir là, café à la main, et regarder la montagne à perte de vue, c’est exactement ce qui donne envie de prolonger le moment et d’oublier l’heure.

Spa + cocktail = bonheur

Après avoir déposé la valise et enfilé le peignoir, direction le spa puis la piscine intérieure. Rien de mieux pour se délier après la route. L’eau chaude, la vapeur, l’ambiance calme : tout invite à ralentir. Une fois bien détendue, un Spritz est venu accompagner le moment, suivi du cocktail du moment : un mélange surprenant de cognac à la mandarine et citron. Une gorgée, et là… c’est officiel : le cerveau est passé en mode vacances. On comprend ici, que j’avais vraiment hâte de décrocher.

Le repas : zéro déplacement, 100 % gourmand

Pour le souper, pas besoin de sortir : le restaurant Victor se trouve directement dans l’hôtel. L’endroit a du charme : terrasse couverte et une ambiance feutrée juste ce qu’il faut.
Ce soir-là, un menu dégustation avec accords mets-vins nous a été proposé. Les assiettes se succèdent, belles et bien pensées, mais c’est le tartare de bœuf qui vole la vedette : relevé juste comme il faut, goûteux et savoureux. J’ai aussi aimé voir au menu plusieurs produits de la région, une façon de mettre en valeur ce coin des Laurentides.
Le service, attentif et sympathique, donne le ton : ici on prend plaisir à bien manger et à bien boire, sans se presser. Une table où l’on a envie de prolonger la soirée et de discuter longtemps.

Dernier matin : l’appel de l’eau (encore)

Après une bonne nuit de sommeil et un déjeuner qui cale bien, impossible de résister : retour au spa avant de repartir.
Pour moi, l’eau et la forêt, c’est la combinaison gagnante. Ça apaise. Ça ancre. Ça fait du bien.

Je suis repartie avec l’impression d’avoir décroché pour vrai, même si c’était court. Moins de poids sur les épaules, la tête plus légère. Et ce n’est qu’un au revoir : la prochaine fois, ce sera avec Monsieur Darcy. Parce que oui, les chiens sont les bienvenus. Et ça, c’est la cerise sur le sundae.

PS. J’ai eu la chance d’être l’invité de l’Hôtel Mont-Gabriel (merci, cela m’a fait un bien fou!) qui n’ont eu aucun droit de regard sur ce texte.

Nathalie Labelle

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