Ma première fois, première expérience de réalité visuelle.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’étais curieuse. Ce qui me réjouissait surtout, c’était d’y aller en famille, avec mon troupeau.
Eux avaient déjà eu une expérience de réalité virtuelle; pour moi, c’était une première. Mais nous allions découvrir Hôtel Dracula ensemble.
À peine le billet présenté, on nous équipe de casques. Avec mes lunettes à verres progressifs, l’ajustement n’a pas été simple, mais rien qui m’ait gâché le plaisir.

Dès le départ, on se dirige vers un navire : l’aventure commence. Vient ensuite le choix de notre avatar. On aperçoit alors les membres de notre groupe affublé de leur avatar, ce qui renforce l’impression de vivre l’expérience ensemble, sans en révéler tous les secrets à l’avance.
Visuellement, c’est soigné. Les effets sont bien intégrés et l’ambiance sonore ajoute à l’immersion. J’aurais cependant souhaité une trame narrative plus définie. L’univers de Dracula est intrigant, parfois étonnant et il n’est pas rare d’entendre des cris de surprise autour de soi — ce qui fait sourire.
L’environnement est sécuritaire. En s’approchant d’un mur ou d’un obstacle, un signal nous en avertit. Quelques règles sont à suivre, mais rien de contraignant.
En discutant après coup, nous étions plusieurs à penser qu’un peu plus d’interaction aurait enrichi l’expérience. Quelque chose qui s’approcherait d’un jeu d’évasion, par exemple.
Cela reste une activité accessible, à faire en famille (à partir de 10 ans, selon la sensibilité de chacun), entre amis ou même seul. Aucune réservation requise : on peut s’y présenter spontanément.
Pour une première incursion en réalité virtuelle, c’est une expérience réussie.
